Washington DC

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jeudi 19 juin 2014

Magnolia




Depuis notre arrivée dans la "Washington DC metro area",  j'observe la végétation avec intérêt et
curiosité.   Dans les jardins des quartiers environnants, dans les parcs, les arbres sont différents de ceux que nous avons connus à New York et plus au nord, à Ottawa.  




L'un d'eux m'intrigue particulièrement. De forme allongée, cet arbre a de longues feuilles vert foncé, brillantes et presque grasses.  Je n'en ai jamais vu de semblable.  En automne, ma curiosité se renforce : l'arbre ne change pas de couleur. En hiver, ma surprise est totale, l'arbre garde toutes ses feuilles. Sous la neige cela donne un spectacle étonnant : tout couvert de feuilles et de neige.  Sur la photo ci-contre, prise dans notre quartier l'hiver dernier, la neige  a déjà fondu. Mais quel vert insolent sur le fond blanc éclatant !














Nous nous étions promis de revoir les jardins de Dumbarton Oaks au printemps.

Outre le plaisir de se promener dans les terrasses fleuries, de revoir le jardin de roses, de sentir l'odeur des buis au soleil, j'y retrouve ce fameux arbre. Cette fois, il nous offre de grosses fleurs blanches magnifiques ! 

Le soir même, Myriam, qui vit de longue date aux Etats-Unis, me donne la clé de ce qui m'était devenu un mystère. "C'est un magnolia, ton arbre". "Ah vraiment ?".  Quelques recherches sur internet plus loin, je découvre que le magnolia grandiflora est caractéristique du sud. Il perd et garde ses feuilles 365 jours par an.  Quand on rencontre ce type de magnolia, on est sûr d'être dans le sud ! C'est aussi l'emblème de l'Etat du Mississipi dont il adorne les quarters.  


Pour moi, jusqu'à présent,  un magnolia se caractérisait par ses fleurs délicates, roses ou blanches, qui se fanent à la première pluie, brunissent, tombent rapidement et restent au sol plus longtemps que sur les branches. J'en retenais une impression de fragilité qui n'a rien à voir avec cet arbre-ci qui reste vert en toutes saisons et qui fleurit avec une vigueur peu commune.

"Des magnolias par centaines
Des magnolias comme autrefois
Je ne sais plus comment faire
Les magnolias sont toujours là..."   

Magnolias for ever ! Déjà en 1978,  Claude François le chantait avec un entrain nostalgique.

 "Quod severis metes"
Pour moi, ce sera "Dumbarton for ever".  Au risque de me répéter,  le lieu est paisible et charmant et j'ai l'intention d'y revenir encore.

Anne


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