Bienvenue dans les jardins de l'évêque... La copie en calcaire de l'Indiana d'une arche normande du XIIème siècle nous accueille dans un écrin de verdure. L'original, en calcaire de Caen, a trop souffert du climat excessif du nouveau continent.
Décidément, mes éventuels lecteurs vont penser que je passe beaucoup de temps autour de la cathédrale... Ce n'est pas faux ! Hier, après une visite au pater familias dont il fallait quand même montrer le lieu de travail aux enfants avant de partir vers l'Europe pour quelques semaines, nous avons pique-niqué dans les jardins de l'évêque. Encore un endroit charmant ! C'est-à-dire à taille humaine, et avec des formes non rectilignes. Des mûrets de pierres burinées par les intempéries et mangées par le lierre, une croix celtique ancienne, des fonts baptismaux caroloringiens, des chemins qui font des tours et des détours, donnent un cachet particulier à ce jardin situé en contrebas de la cathédrale nationale. Les plantes croissent avec exubérance grâce au climat chaud et humide.
Un portique à l'ancienne, lieu de passage d'une ambiance vers une autre. Les dalles usées laissent croire qu'elles sont pluri-centenaires. Des cèdres colossaux apportent ombre et majesté. Le regard se porte vers les buis vert foncé et odorants sous le soleil.
La fontaine Sainte Catherine d'Alexandrie, rafraîchissante et vivante grâce aux poissons rouges qui l'animent et aux plantes qui y prospèrent. On ne se lasse pas de l'observer et d'écouter l'eau qui coule paisiblement.
On aperçoit de loin le jardin des herbes médicinales tel qu'on en trouvait dans les abbayes au moyen-âge. Les chemins invitent à se promener tranquillement, les bancs à faire une pause méditative ... puis à reprendre la marche tranquille.
En mai, les iris étaient à la fête, moi aussi, car je les adore ! Je saisis l'occasion de cet article pour les montrer alors qu'ils ne sont plus qu'un souvenir coloré sur quelques pixels et dans ma mémoire enchantée !
Anne
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