Nous sommes sur le champ de bataille de Gettysburg en Pennsylvanie. Le site est superbe : les couleurs de l'automne donnent une touche flamboyante au paysage qui fut le théâtre des opérations qui ont coûté la vie à 50.000 combattants ! Trois jours d'affrontements acharnés en juillet 1863. Les américains ont eu la bonne idée de conserver les lieux intacts en érigeant plaines et collines en parc national.
Quelques fermes de l'époque sont toujours debout, de même que les mûrets de pierres sèches qui séparent les champs. Aucune construction intempestive ne vient choquer le regard. Des monuments à la mémoire des héros des deux camps se trouvent de part et d'autre de la ligne de démarcation et se fondent dans le paysage. Une route à sens unique permet de faire le circuit de la bataille de façon organisée. Je dois reconnaître que les visiteurs sont très respectueux de ce vaste memorial. Pas de cris, pas de nourriture, pas d'agitation, les voitures roulent lentement.
Le visiteur type est un homme d'un certain âge, qui vient de loin et qui a réussi à entraîner sa femme jusqu'en Pennsylvanie. J'ai vu des voitures du Michigan, d'Illinois, de Caroline du Nord, de Georgie, de l'état de Washington... "I want you to take a picture of that". Encore une épouse qui suit tant bien que mal sous le soleil éclatant. C'est elle qui porte l'appareil de photo et exécute les ordres. La visite du champ de bataille tient du pèlerinage que tout bon citoyen américain se doit d'accomplir au moins une fois dans sa vie.
Quelques fermes de l'époque sont toujours debout, de même que les mûrets de pierres sèches qui séparent les champs. Aucune construction intempestive ne vient choquer le regard. Des monuments à la mémoire des héros des deux camps se trouvent de part et d'autre de la ligne de démarcation et se fondent dans le paysage. Une route à sens unique permet de faire le circuit de la bataille de façon organisée. Je dois reconnaître que les visiteurs sont très respectueux de ce vaste memorial. Pas de cris, pas de nourriture, pas d'agitation, les voitures roulent lentement.
Le visiteur type est un homme d'un certain âge, qui vient de loin et qui a réussi à entraîner sa femme jusqu'en Pennsylvanie. J'ai vu des voitures du Michigan, d'Illinois, de Caroline du Nord, de Georgie, de l'état de Washington... "I want you to take a picture of that". Encore une épouse qui suit tant bien que mal sous le soleil éclatant. C'est elle qui porte l'appareil de photo et exécute les ordres. La visite du champ de bataille tient du pèlerinage que tout bon citoyen américain se doit d'accomplir au moins une fois dans sa vie.
Je ne suis pas américaine et moi aussi je marche à la suite de mon mari qui se passionne pour ce qu'il voit. J'écoute ses explications, ne retiens pas tout. J'attends à l'ombre quand c'est possible, je prends quelques photos. Le paysage est reposant malgré l'horreur qu'il a connue. En témoigne notamment le tristement fameux "Devils Den".
Le général Lee sur son destrier. Pas mal d'allure, malgré la défaite, non ?
Anne
Anne