Washington DC

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jeudi 13 février 2014

Go West

A Belgian Attempts American Motherhood.
Je ne peux rester plus longtemps sans écrire quelques lignes sur le livre qu'Hélène Toye a publié récemment et qu'une autre Hélène m'a offert. Merci encore !
Entre l'annonce de la mutation de son mari en Amérique, présentée comme une "once-in-a-lifetime-opportunity", qui ouvre le livre, et le bilan que fait Hélène des quatre années écoulées au moment où son mari brandit son nouveau passeport américain, le chemin parcouru est immense. Hélène décrit avec fraîcheur ses surprises, ses méprises, son incompréhension, ses joies et ses moments de solitude, bref quelques-uns des incidents qui jalonnent la vie de toute personne nouvellement expatriée aux USA. La découverte d'une autre façon de vivre n'est pas un long fleuve tranquille. Rires et larmes sont au rendez-vous.
Si chaque expérience est unique, j'ai retrouvé dans les grandes lignes le même choc culturel : le gazon manucuré des jardins où on ne voit jamais personne, l'obligation d'attendre son tour avant de sauter dans la piscine pour faire des longueurs, le stress d'aller chez le coiffeur, les codes du "Hi, how are you?"... Comme si j'avais trouvé une soeur qui avait mis en voix quelques-unes de mes histoires.
Je salue la performance remarquable d'Hélène qui écrit en anglais !
A consommer sans modération et à mettre dans toutes les mains des nouvelles arrivantes en Amérique. Go West est disponible sur Amazon qui l'imprime au fur et à mesure des commandes.
Anne
PS : Les aventures d'Hélène et de sa famille se poursuivent sur son blog : http://helenetoye.wordpress.com

Go West Go West

samedi 1 février 2014

STEVEN F. UDVAR-HAZY CENTER

STEVEN F. UDVAR-HAZY CENTER
Un but d'excursion pas trop loin, à côté de l'aéroport international de Washington Dulles qui, comme tout le monde le sait, se trouve en Virginie. Le STEVEN F. UDVAR-HAZY CENTER est l'annexe du National Air and Space Museum.
Un parking géant devant les hangars gigantesques accueille les véhicules des visiteurs.
Le visiteur affamé est l'otage d'une chaîne de restauration rapide que nous ne nommerons pas. Il faut le savoir. Nous ne le savions pas. Les enfants ne nous laissent pas le choix. Ils sont surtout curieux de voir ce que leurs parents vont commander … Burger et frites ? Chicken nuggets ? Que nenni! Je repère sur le menu des salades et une sorte de chausson aux pommes qui sauveront la face et nous permettront de rester en forme le temps de la visite.

"Enola Gay""Enola Gay"
"Enola Gay"
Elle est étincelante. Massive, je dirais même corpulente. Elle attire les foules. On se presse pour l'admirer ou tout au moins la prendre en photo. Nous nous approchons aussi. Je la photographie et je n'arrive pas à l'avoir en entier sur une photo.
En réalité, je la trouve monstrueuse. A la regarder, j'ai froid dans le dos. Cette super forteresse volante a lancé Little Boy, petit nom de la bombe atomique, sur Hiroshima. Rien que ça. Actuellement le bombardier occupe une place de choix dans le National Air & Space Museum.
Qui sait que ce bombardier porte le nom de la mère du pilote ? "Enola Gay"
Je n'aurais pas voulu quant à moi être la marraine d'un monstre pareil !
Petits et grands, civils et militairesPetits et grands, civils et militaires
Petits et grands, civils et militairesPetits et grands, civils et militaires
Petits et grands, civils et militaires
On ne sait où regarder… Il y a des avions civils et militaires, de toutes les tailles, de toutes les couleurs, au sol et au plafond, des hélicoptères, des engins volants indéterminés, des nacelles, des fusées...
Nous nous arrêtons devant le Concorde d'Air France, élancé et mince comme une longue aiguille.
Concorde, trop long - Le petit jaune, plus amusant...Concorde, trop long - Le petit jaune, plus amusant...
Concorde, trop long - Le petit jaune, plus amusant...
STEVEN F. UDVAR-HAZY CENTER
Quant au Phantom… c'est bien simple, je ne l'ai pas vu.
En revanche, les satellites ont quelque chose de magique et de gracieux. Quand j' apprends leur nombre, entre ceux qui sont actifs, ceux qui ne le sont plus et qui continue malgré tout leur course au dessus de nos têtes, je suis moins rassurée.

A la conquête de l'espace
A la conquête de l'espaceA la conquête de l'espace
A la conquête de l'espace
Une navelle spatiale occupe l'espace central d'un hangar connexe. Le visiteur se sent complètement écrasé et minuscule devant l'ambition de découvrir l'espace. "Discovery" se repose de ses aventures entouré par quelques petites fusées. Tiens, mais voici "Ariane" l'Européenne. Notre drapeau figure sur son fuselage. Ah, oui, nous aussi participons à la conquête de l'espace ! Restons modeste cependant.
STEVEN F. UDVAR-HAZY CENTER
Déjà hier, l'homme désirait s'envoler et avoir un autre point de vue sur la terre.
La démesure s'est imposée depuis l'époque de la nacelle et du ballon.
Anne